Depuis 2010, Dorothy Barthélemy dirige le Neuromobility Lab au Pavillon Gingras de l’IURDPM, où ses recherches sur les lésions de la moelle épinière visent à développer des thérapies personnalisées. Elle a obtenu des financements majeurs et a lancé la Clinique d’Intensification et de neuromodulation pour les personnes ayant une lésion de la moelle épinière, (le programme CIME, financé par la Fondation LRH ) un projet phare novateur pour la réadaptation fonctionnelle.
Son leadership se manifeste aussi dans la formation et le rayonnement : elle implique activement ses stagiaires dans la collecte et l’analyse de données, ainsi que dans des activités de transfert de connaissances et de vulgarisation scientifique. Parmi ses initiatives, l’atelier SPiN (Stroke Program in Neurorecovery), en partenariat avec CanStroke, a offert aux étudiants du Canada une expérience immersive en neuro-réadaptation. Les stagiaires de son laboratoire y ont préparé des ateliers, animé des démonstrations pratiques avec des usagers volontaires et participé à des congrès, dont le Congrès canadien de neuromodulation (CNS), où plusieurs ont été récompensés. En favorisant les projets interdisciplinaires et l’autonomie de ses stagiaires, Dorothy transforme chaque stage en véritable tremplin vers la réussite.
Les succès de ses étudiantes et étudiants en témoignent : Sujata Yumnam Sinha, membre étudiante à l’IURDPM-CRIR, a remporté le prix du meilleur poster lors du congrès de la Canadian Neuromodulation Society (CNS) pour ses travaux sur la stimulation électrique transcutanée dans la réadaptation des membres supérieurs au sein du programme CIME. De son côté, Héloïse Bourgeois a publié un article dans Scientific Reports (Nature) et a reçu le prix de la meilleure présentation 2025 au même congrès.
Ces distinctions soulignent l’excellence de la recherche étudiante menée sous la supervision de Dorothy Barthélemy et la pertinence des approches novatrices développées au sein des plateaux de recherche l'IURDPM pour améliorer la mobilité après une lésion cérébrale ou médullaire.
Cette distinction illustre la vitalité de la mission universitaire et l’impact concret de la recherche en réadaptation sur la formation et la société.