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L’équipe du programme ABOG de l’IRGLM remporte Dans l’œil du tigre avec Geck’s Tips

Au mois de mai 2025 avait lieu la 3ᵉ édition du concours Dans l’œil du tigre, organisé par le Programme d’innovation (PIN) du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal. Cet accélérateur intrapreneurial met en lumière la créativité et l’ingéniosité du personnel du réseau de la santé et des services sociaux.

Cette année, l’équipe gagnante provenait du programme ABOG de l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal (IRGLM), avec un projet qui a séduit le jury par son audace et son impact concret : les Geck’s Tips.

Avec 43 projets soumis et 9 pilotes sélectionnés, l’édition 2025 de Dans l’œil du tigre a encore une fois démontré la richesse de l’intelligence collective et la vitalité de la créativité dans notre réseau. Les Geck’s Tips illustrent parfaitement comment une idée simple, inspirée de la nature, peut révolutionner des pratiques cliniques et améliorer le quotidien des usagers.

La remise de prix s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités marquantes du milieu de la santé et de l’innovation, illustrant l’importance de soutenir des idées novatrices qui transforment concrètement la réadaptation et les soins.
De gauche à droite : Isabelle Matte, PDG du CCSMTL ; Dre Natalie Habra, cheffe du Département de médecine de réadaptation ; Marie-Hélène Forest, ergothérapeute au programme ABOG ; Félix Quentin Desrosiers, prothésiste ; et Luc Sirois, innovateur en chef du Québec.
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Geck’s Tips : l’impression 3D au service de la réadaptation

Les Geck’s Tips sont des prothèses en silicone inspirées des doigts de geckos, fabriquées par impression 3D. Cette technologie offre une solution fonctionnelle, économique et rapide à produire, qui se distingue des prothèses cosmétiques actuelles par son accessibilité et son efficacité.

En réduisant considérablement le temps d’attente et en proposant un dispositif pratique et abordable, cette innovation a conquis le jury autant par son impact concret pour les usagers et usagères que par son potentiel de transformation en réadaptation.