La conférence se déroulera en anglais à l'auditorium Charles-Letourneau, Pavillon Lindsay, IURDPM
La violence conjugale et certaines pratiques sexuelles comportent un risque souvent sous-estimé : l’étranglement non mortel. Ce geste peut provoquer des lésions cérébrales acquises (anoxie, AVC, TCC) avec des effets cognitifs et psychologiques durables.
Lors de cette conférence (en anglais), Christine Padgett, Ph. D. Senior Lecturer à la School of Psychological Sciences, University of Tasmania, partagera ses travaux et réflexions sur les liens entre violence conjugale, étranglement et lésions cérébrales, ainsi que sur leurs conséquences psychologiques.
Un sujet essentiel pour les cliniciens et chercheurs en traumatologie, réadaptation, santé mentale et programmes en AVC/TCC.
Elle sera l'invitée de l'équipe de recherche de Carolina Bottari qui travaille sur des projets visant la mise en place d’un écosystème de soutien pour les femmes victimes de violence conjugale à risque d’avoir subi un traumatisme crânien. Les travaux de la Dre Padgett qui s’intéresse aux impacts psychologiques et cognitifs de cette violence sauront assurément nous aider à mieux saisir ces enjeux importants.
Christine Padgett, Ph. D. (she/her)
Senior Lecturer
School of Psychological Sciences, University of Tasmania
Christine Padgett est professeure agrégée à l’École des sciences psychologiques de l’Université de Tasmanie, en Australie.
Ses travaux portent principalement sur les lésions cérébrales traumatiques, avec un intérêt particulier pour celles causées par la violence conjugale. Elle s’intéresse notamment aux changements cognitifs et psychologiques à long terme qui peuvent découler de traumatismes crâniens répétés ou d’étranglements non mortels, ainsi qu’à la façon dont ces séquelles interagissent avec les traumatismes psychologiques associés à la violence conjugale.
La vulgarisation et la sensibilisation du grand public occupent aussi une place importante dans sa carrière. Christine est l’une des conceptrices du MOOC Understanding Traumatic Brain Injury (TBI-MOOC), suivi par plus de 90 000 personnes à travers le monde (voir le cours en ligne). Elle est également chercheuse principale au sein du projet TALK-TBI, qui vise à mieux comprendre l’expérience vécue des personnes ayant subi une lésion cérébrale, ainsi que l’impact sur leurs proches et leurs aidants.
En 2024, elle a obtenu une prestigieuse bourse Churchill Fellowship, lui permettant de se rendre au Canada et aux États-Unis pour échanger avec des chercheurs, des organismes de services et des personnes ayant vécu une lésion cérébrale liée à la violence conjugale. Ses objectifs :
explorer les besoins d’information des différents publics (survivantes, intervenants, professionnels de la santé et travailleurs de première ligne) ;
identifier des pistes de collaboration en recherche, notamment sur les séquelles psychologiques et cognitives à long terme ;
mieux comprendre les besoins des survivantes de lésions cérébrales causées par la violence conjugale ;
observer les modèles de collaboration existants dans ce domaine et réfléchir à la création d’alliances similaires en Australie.
🔗 Profil universitaire
🔗 MOOC TBI
🔗 Profil Churchill Fellowship
Cliniciens et cliniciennes (programmes TCC, AVC, santé mentale, violence conjugale)
Chercheurs et chercheuses en neurosciences, psychologie et réadaptation
Gestionnaires et partenaires du réseau de la santé
Patients partenaires et organismes communautaires concernés par la violence conjugale