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Journée d’échanges croisés

6 novembre 2024

Violence conjugale et traumatisme craniocérébral : Comment mettre en place un écosystème de soutien intégré?

Journée d’échanges croisés - Société inclusive

Activité organisée en présence à l'Institut de réadaptation Gingras-Lindsay-de-Montréal (IRGLM). 

*Inscription sur invitation*

Horaire : 9h-16h
Salle Saputo (rdc)
IRGLM - Pavillon Gingras
6300, Av. de Darlington, Montréal, H3S 2J4

 ☛ Inscription : sur invitation - places limitées 

Si vous avez des questions, veuillez communiquer avec l’équipe de recherche : TCC.recherche@gmail.com

logo du CRIR

Résumé du projet

Jusqu'à 75% des femmes victimes de violence conjugale (VVC) de nature physique pourraient avoir subi un traumatisme cérébral (TCC). Actuellement, la plupart d'entre elles ne sont ni diagnostiquées ni traitées, mais vivent néanmoins avec les effets de ces blessures au cerveau, pouvant affecter leur autonomie, leur capacité à maintenir un emploi ou à s'occuper de leurs enfants. Au Québec, le déploiement bien établi de protocoles de prévention et d'éducation dans le monde du sport contraste avec le déficit de sensibilisation à cette problématique en contexte de violence conjugale. Les secteurs en contact direct avec les femmes VVC (santé, communautaire, socio-judiciaire) fonctionnent souvent en silo et sans reconnaître l'importance de repérer la présence d’un TCC chez elles.

Grâce au soutien de Société inclusive, un projet d'innovation sociale favorisera le dialogue entre l'ensemble des acteurs de différents secteurs susceptibles d’intervenir auprès de cette population vulnérable. Ensemble, elles et ils auront l'opportunité de collaborer et de partager leurs expertises lors d'une journée d'échanges afin de concevoir la feuille de route d'un écosystème de services intersectoriels destiné à soutenir les femmes VVC ayant subi un TCC. Cette initiative est en accord avec les politiques du gouvernement du Québec visant à renforcer l'accessibilité aux services de santé et de soutien pour les VVC.

Chercheuses principales et partenaire communautaire

Carolina Bottari, erg., Ph. D., est professeure titulaire au programme d'ergothérapie de l'Université de Montréal et chercheuse IURDPM (Institut universitaire sur la réadaptation en déficience physique de Montréal)-CRIR (Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation du Grand Montréal). Elle possède une expertise dans l’évaluation de l’impact des troubles cognitifs sur le quotidien des personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral et a contribué au développement de maisons intelligentes répondant à leurs besoins. Plus récemment, elle explore les formes de soutien à offrir aux personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral en situation de violence conjugale et d’itinérance, en se concentrant sur la réadaptation communautaire et les partenariats intersectoriels.

Dominique Bernier est professeure au Département de sciences juridiques de l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches portent sur les tribunaux spécialisés, l'accès la justice, la reconnaissance de des violences sexo-spécifiques et les recours possibles (droit de la famille, droit criminel), les formes de justice alternative et la discrimination dans le système de justice.

Maud Pontel est coordonnatrice générale de l’Alliance des maisons d’hébergement de 2e étape pour les femmes et enfants victimes de violence conjugale (Alliance MH2)

À la suite d’une Licence en Science de l’éducation de l’Université Paris VIII, Maud Pontel immigre au Québec en 2001 pour poursuive ses études de Maîtrise en travail social à l’Université du Québec à Montréal. Son parcours académique et professionnel lui a permis de développer une solide expertise en matière d’intervention auprès des victimes de violence conjugale et des personnes immigrantes. Elle a coordonné le département de sensibilisation communautaire du Bouclier d’Athéna services familiaux pendant 10 ans, a collaboré à de nombreuses campagnes de sensibilisation multilingues en plus d’avoir siégé conseil d’administration du Bureau de la communauté haïtienne et d’avoir été membre du Conseil interculturel de la ville de Montréal. Au cours des 20 dernières années, elle a contribué à de multiples recherches académiques sur la violence genrée et a formé un grand nombre d’intervenant.e.s. Elle coordonne l’Alliance MH2 depuis 2019.

Publics cibles

Actrices et acteurs de différents secteurs appelés à intervenir auprès de femmes VVC et ayant potentiellement subi un TCC, incluant les secteurs
  • du milieu communautaire,
  • du milieu socio-judiciaire,
  • de la santé-réadaptation et
  • de la recherche.